Le 11 février, Game in Lab met à l’honneur ses chercheuses à l’occasion de la Journée Internationale des femmes et des filles de science

Depuis 2015, le 11 février est devenu la Journée Internationale des femmes et des filles de science. Célébrée par l’Unesco depuis l’adoption de la résolution 70/212 par l’Assemblée générale des Nations Unis, elle vise à promouvoir l’accès et la participation pleine et équitable des femmes et des filles aux sciences. A l’occasion de cette journée importante, Game in Lab souhaite mettre en avant ses chercheuses.
A lire aussi

Depuis son lancement en 2018, Game in Lab encourage et soutient la production de connaissance sur le jeu de société en accueillant des doctorant·es en contrat CIFRE mais également en finançant des projets de recherches internationaux sur le jeu de société.

Alors qu’à l’heure actuelle, 33% seulement des chercheurs dans le monde sont des femmes selon l’Unesco – un chiffre qui en dit long sur les inégalités qui persistent (encore !) dans les domaines de la recherche et des sciences – Game in Lab semble plus enclin à la parité puisque le programme compte 45 % de femmes parmi les chercheur.es soutenues.  

Elsa Brais, Gray Atherton, Melissa Rogerson, Chloé Germaine, Anick Pelletier, Léa Martinez, Ariela Holanda, Marion Sourd, Rebecca Sayeck, Gabrielle Trépanier Jobin… autant de femmes de sciences que Game in Lab aura le plaisir et la fierté de mettre à l’honneur chaque année en date du 11 février. 

DEUX CHERCHEUSES SPECIALISEES EN METACOGNITION

Parmi nos chercheuses, Léa Martinez, Doctorante en psychologie cognitive, et Anick Pelletier, Orthopédagogue, Fondatrice de la clinique Optineurones et porteuse du projet de recherche Optijeu, étudient l’impact du jeu sur les fonctions cognitives.

Dans le cadre du programme Game in Lab, Léa Martinez prépare une thèse au sein du laboratoire CeRCA de l’Université de Poitiers.

Axé sur la question de « l’impact de la pratique des jeux de société sur le développement des fonctions cognitives », son projet de recherche vise à mieux comprendre les liens entre la pratique des jeux de société et le développement de certaines fonctions cognitives, essentielles dans de nombreux cas d’apprentissage. 

A plusieurs occasions, Léa a présenté l’avancée de son projet de recherche lors d’évènement internationaux comme lors de l’Educators’ Day à Essen en Allemagne, ou l’ESCOP, congrès international de sciences cognitives. Elle a aussi publié un article, plusieurs fois cité, sur les jeux de divertissement et les apprentissages scolaires.

De son côté, Anick Pelletier œuvre depuis 20 ans auprès des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA) par l’évaluation et la rééducation. Depuis le début de ses interventions dans le domaine éducatif, elle a notamment développé une expertise de prise en charge complète des fonctions exécutives et autres fonctions cognitives et instrumentales nécessaires au développement des apprentissages, forgeant ainsi la pédagogie par le jeu OptiFex.

En partenariat avec Game in Lab, elle porte un projet de recherche visant à évaluer, en milieu scolaire, les effets du programme JeuMETACOGITE sur l’exercice de l’auto-régulation d’élèves du primaire (9-10 ans) par une approche métacognitive utilisant le jeu de société.

Elle a enfin pris part à la réflexion et aux recherches qui ont menés à la création d’Access+, une gamme de jeux adaptés aux personnes atteintes de troubles cognitifs.

Rendez-vous l’année prochaine pour de nouveaux portraits de chercheuses !