L’étude s’inscrit dans le champ général des Sciences du langage, et plus spécifiquement dans la branche de l’Analyse Conversationnelle, qui base ses analyses sur des enregistrements audiovisuels d’individus dans des contextes spontanés et spécifiques. L’étude fine des
interactions verbales et non-verbales (gestes, regards) permet de dresser un tableau complet de la scène de conversation.
Dans cette étude, plusieurs grandes questions seront abordées :
- Est-ce que les troubles de l’apprentissages spécifiques impactent l’expérience de jeu des jeunes joueurs ? Si oui, à quel niveau ? (lecture, compréhension des règles, stratégie, concentration, plaisir visible et exprimé, engagement et désengagement)
- Comment un enfant dys et/ou sa famille s’adaptent-ils à un jeu de complexité moyenne ?
- Comment contournent-ils ou surpassent-ils les éventuelles difficultés rencontrées ?
- Si elles ont été constatées, quelles sont les différences notables dans les pratiques d’un enfant dys et d’un enfant neurotypique durant l’expérience du jeu ?
Les participants joueront à deux jeux différents, dont un imposé : Timeline. L’autre jeu, de difficulté moyenne, sera laissé auc choix parmi une sélection (Catan, 7 Wonders, Pandemic, Carcassonne Ombre et Brouillard). L’expérience de ces derniers permettra une vision globale des pratiques générales des différentes familles en situation ludique, directement observées sur les enregistrements faits au sein du foyer familial.
Outre l’intérêt ancré dans la recherche scientifique de ce projet, les potentiels résultats et conclusions permettront également une compréhension et une vision sur un spectre plus large des pratiques de jeux.
Pour en savoir plus sur Thomas Franco-Pinto, retrouvez un entretien publié sur le Blog de Game in Lab.